N°1 Observer et interagir

La beauté est dans les yeux de celui qui regarde

Principes de Permaculture

Principes de Permaculture expliqués par Corinne

Observer et interagir, la beauté est dans les yeux de celui qui regarde

Partie 1 Le principe lui-même

Observer et Interagir… Avec le mot observer, nous avons une idée de distance, de passivité, de neutralité, qui est immédiatement contrebalancé par le mot interagir, qui suggère lui, de l’action, du mouvement, de l’interprétation. Paradoxe? Je ne crois pas. En fait l’observation n’est pas neutre, puisqu’elle implique celui qui regarde et ce qui est regardé. On ne peut ignorer cette interaction qui produit forcément des effets, sur l’un comme sur l’autre. Qui n’a jamais été ému par une beauté sauvage! 

Mais en même temps, ces deux mots sont séparés, et c’est observer qui vient en premier. L’accent est mis à mon sens sur la nécessité de se “forcer” à voir sans interpréter tout de suite, à retrouver une certaine objectivité, pour percevoir les choses dans une plus grande vérité. La Nature est si complexe, et notre cerveau recherche toujours une certaine simplification pour ne retenir que l’essentiel. C’est utile en situation de survie, mais contre-productif lorsqu’on recherche la compréhension de ces phénomènes complexes. 

Ce principe, le premier, pose donc une base d’ouverture d’esprit, face à ce qui nous entoure, et en même temps l’idée d’interconnexion: nous faisons partie de ce qui nous entoure et les influences sont réciproques.

Partie 2 Le dicton

La beauté est dans les yeux de celui qui regarde… Il m’en vient un autre à l’esprit: “on ne voit que ce qu’on veut voir” Et peut-être vous aussi vous pensez à un autre dicton dans une autre langue, n’hésitez pas à le partager en commentaire!  

Ici, on vient nous rappeler que l’observation n’est pas objective. Nous sommes tous biaisés par notre bagage culturel et émotionnel. Prendre conscience que l’objectivité n’existe pas, nous aide à remettre en question nos certitudes, pour voir de façon plus large, plus complète. C’est une invitation à cultiver notre sens de l’écoute, notre ouverture.

Partie 3 Le pictogramme

principe de permaculture 1

Un arbre, dont le tronc et les branches charpentières forment la silhouette d’un humain. Pour moi, le pictogramme vient insister sur notre interconnexion avec la Nature. Si nous sommes la Nature, nous ne pouvons que rechercher l’harmonie. Une observation attentive, et empreinte de la naïveté de l’enfance qui s’émerveille de la découverte continue est le gage d’un cheminement vers cette harmonie

Conclusion

Même si l’observation vient en premier, nous sommes invités avec ce premier principe à cultiver cette attitude au quotidien. Ce n’est pas seulement une phase qui précède l’action, c’est une manière d’être face au monde, un processus continu. Avec la notion de réciprocité dans l’interaction, vient une culture de bienveillance. D’autres ont parlé de Karma 😉 Ce premier principe met l’accent sur la compréhension du contexte pour définir ensuite un plan d’action.

Si vous voulez approfondir votre approche de la permaculture, pensez à investir dans le cours de design en ligne, une formation qui changera votre vision de la nature et vous donnera les clés pour agir consciemment vers un mode de vie réellement soutenable

David Holmgren, co-fondateur de la permaculture

david holmgren origine de la permaculture

Avec Bill Mollison, David Holmgren est à l’origine du concept de permaculture, qu’ils ont développé dans les années 70, en Australie, leur pays d’origine. A cette époque, les premiers ravages de la Révolution Verte se font sentir, entre crise pétrolière et dégâts environnementaux . 

Etudiant de Bill Mollison, David Holmgren est la “tête pensante” du duo. Il amène à la permaculture ce qui fera d’elle un véritable mouvement: une philosophie holistique. 

Ses principes sont donc empreint d’éthique, tout en orientant les actions de façon très pragmatique. Ils se composent du principe lui-même, accompagné d’une icône et d’un dicton populaire. En effet, la permaculture reconnait largement les savoirs locaux ancestraux, et les dictons et pictogrammes ont été longtemps des moyens très efficaces de transmettre ces savoirs au fil du temps. Lorsque je les aborde dans le cours de design en permaculture, on s’aperçoit généralement qu’il est facile de trouver des équivalents dans la plupart des langues. 

Les 12 principes de David H forment un tout, alliant avec les 6 premiers principes un guidage pragmatique, puis avec les 6 autres, un guidage plus comportemental et éthique. Reconnaissant ainsi que nécessité fait loi 😉 mon petit dicton conclusion.

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