"Proposer des alternatives viables pour vivre en harmonie avec la Nature"
Notre mission
L’ombre du palmier est le meilleur endroit pour vivre des expériences immersives et durables en Tunisie. Nous nous adressons aux groupes scolaires, aux ONG et aux groupes d’entreprises à la recherche d’expériences engageantes dans le domaine du développement durable, ainsi qu’aux touristes à la recherche de voyages transformatifs liés à la responsabilité environnementale. Notre engagement personnel et notre enthousiasme pour les modes de vie qui respectent l’environnement inspirent d’autres personnes à participer à notre mission. Nous proposons une variété d’expériences de permaculture dans notre ferme pittoresque. Et nous relions également ces expériences avec des visites de sites historiques importants de la région pour une meilleure compréhension de tout ce que notre région a à offrir. Ce qui nous distingue, c’est notre approche pédagogique unique, qui invite les touristes à explorer la Tunisie tout en leur donnant l’opportunité de mieux comprendre le lien qui existe entre notre peuple et notre environnement.
Nos valeurs
L’ombre du palmier, au delà de sa mission, œuvre à l’émergence d’une société plus juste, inclusive, qui fait des différences de chacun et chacune des atouts.
Pour nos employé-es et nos client-es, nous sommes à l’écoute pour lever les freins à la participation. Ensemble nous trouvons des solutions.
Notre histoire
Dans la campagne sereine de Hajeb Layoun, Basset et Corinne Abbassi ont nourri un rêve qui a dépassé les limites de simples aspirations agricoles. La famille Abbassi s’est installée à Hajeb Layoun pour créer une ferme en permaculture et adopter un mode de vie plus sain.
Très vite, Basset et Corinne ont remarqué que la communauté locale ne se rendait pas compte des trésors naturels qui l’entouraient.
Guidée par leur engagement inconditionnel en faveur de la durabilité, la famille Abbassi a ouvert les portes de sa ferme à ses voisins, leur offrant un aperçu de la permaculture et de l’interdépendance de la vie sur Terre. Leur accueil chaleureux et leur passion ont trouvé un écho profond au sein de la communauté, ce qui a permis de créer des liens de solidarité et de partage des objectifs. La famille a rapidement constaté que sa vision s’était élargie au-delà de son objectif initial, ce qui a conduit à la création de L’ombre du palmier.
La famille Abbassi a créé L’ombre du palmier grâce à sa passion pour un mode de vie durable, dans le but de transmettre des connaissances qui aideraient d’autres personnes à préserver la Terre. Au début, elle s’est concentrée sur des programmes éducatifs destinés aux écoles, aux ONG et aux entreprises. L’un des piliers de leur succès a été leur capacité à ne pas se contenter de diffuser des connaissances écologiques, mais à cultiver la joie et la passion pour ces pratiques chez leurs invités.
Dans le but de renforcer son impact, L’ombre du palmier a commencé à proposer des expériences similaires aux voyageurs qui respectent l’environnement et cherchent à explorer la Tunisie d’une manière plus significative. En offrant des expériences immersives dans leur écoferme et en mettant en valeur les sites insolites aux alentours, la famille Abbassi donne aux touristes la possibilité de découvrir tout ce que la région a à offrir: des ruines romaines au charmant village abandonné de Portelleville, en passant par le barrage Sidi Saad et les sources thermales, sans oublier les paysages steppiques qui recèlent une abondance de plantes comestibles.
Aujourd’hui, les expériences de conscience écologique de la famille Abbassi se sont transformées en un véritable exemple pour tous ceux qui cherchent à franchir la prochaine étape en matière de durabilité. L’ombre du palmier accueille des personnes de tous horizons, offrant un voyage enrichissant, éducatif et inoubliable qui révèle le lien durable entre l’humanité et la Terre.
Pourquoi L'ombre du palmier?
En arrivant chez nous, vous ne trouverez pas de palmiers. Et pour cause, même si certaines espèces peuvent pousser, nous sommes loin de l’aire du palmier.
Aussi beaucoup de nos visiteurs se demandent pourquoi avoir choisi ce nom. C’est tout simplement un hommage au système oasien qui, à bien des égards est un exemple d’application de la permaculture. Car l’oasis, ce n’est pas une culture de palmier, c’est un écosystème. Les cultures associées créent des conditions plus favorables pour une productivité supérieure de ce système. Par contre cela se fait parfois au détriment de la productivité d’une espèce. Comme pour le palmier, qui est planté très serré afin de faire profiter les étages inférieurs de son ombre. Ombre sans laquelle rien d’autre n’est possible!
L’ombre du palmier, c’est l’espoir de développer tout un écosystème abondant, là où règne le désert.
Parcours de Corinne et Basset Abbassi
Corinne Abbassi
Début
J’ai découvert la permaculture au cours de l’année 2009. Je suivais alors une formation de responsable d’exploitation agricole, spécialité « cultures des plantes aromatiques, médicinales et à parfum » au CFPPA de Nyons (Drôme, France). J’ai ensuite lu « La révolution d’un seul brin de paille » de Massonobu Fukuoka. Et cette logique du bon sens, de faire avec la nature (ce qui se traduit souvent par du « non-agir ») m’a interpellée.
J’ai donc décidé de suivre un Cours certifié de Design en Permaculture (PDC) à l’écocentre du Périgord. Ce cours était enseigné par Bernard Allonso, en 2010. Je garde encore des repères forts de ce premier stage, et surtout toutes les perspectives positives qu’il m’a apportées.
A cette période, Basset et moi vivions déjà en permaculture, et c’est pourquoi nous nous sommes reconnus dans ce courant. Nous habitions dans une yourte, chauffée au bois, avec des toilettes sèches, un potager, des abeilles… une vie simple et de qualité.
Parcours en Tunisie
Installée en Tunisie depuis 2011, j’ai à cœur à mon tour de transmettre la permaculture. C’est ainsi qu’en octobre 2014, j’ai organisé le premier PDC (cours de design en permaculture) de Tunisie,. C’est Moilamain, formateur à l’écocentre du Périgord qui l’a enseigné . J’en ai profité pour suivre ce cours et obtenir un deuxième certificat.
En mars 2016, j’ai organisé et co-enseigné un deuxième PDC avec un autre formateur, Massi Miatton. Ce cours a rassemblé une dizaine de participants en majorité de Tunisie et aussi d’Algérie et même de Belgique.
Depuis mai 2015 je forme un public varié à la permaculture, que ce soit au niveau conceptuel ou technique. Je mets en œuvre une pédagogie participative, dynamique qui s’inspire des principes de la permaculture, afin de donner aux apprenants un cadre d’immersion. Je développe des outils inédits qui reflètent mon approche et renforcent l’interactivité et l’inclusivité. Consciente que la formation est une étape, j’ai souhaité me mettre au service de vos projets avec un accompagnement personnalisé. Le rêve ne fait pas tout, je vous propose de bénéficier de mon expérience pour mettre plus de chances de votre côté !
Engagement bénévole
Dans l’idée de donner une impulsion à la diffusion de la permaculture en Tunisie, j’ai cofondé l’Association Tunisienne de Permaculture en 2015. J’ai été à l’initiative de la première fête des semences paysannes de Tunisie. J’ai porté ce projet au sein de l’Association dans sa forme conviviale et pluridimensionnelle. Et la première fête des semences de Tunisie a reçu un franc succès. Les acteurs que nous avons rassemblés ont été ravis de pouvoir échanger et se rencontrer. Le public a été au rendez-vous et le marché des petits producteurs a bien fonctionné. Cet événement se perpétue et il est devenu un rendez-vous prisé tant des exposants que des visiteurs chaque année plus nombreux.
J’anime un groupe Facebook “Les permacultures en Tunisie” qui se veut un lieu fédérateur des initiatives locales, un lieu de partage d’expériences. J’écirs des articles dans le blog où je raconte nos expérimentations, où je partage des astuces permaculture pour vous aider à mettre en pratique chez vous. Avec Basset, nous répondons à des appels à projet à but non lucratif afin de toucher des bénéficiaires plus vulnérables.
Basset Abbassi
Ma nature
J’ai toujours préféré la vie au contact de la nature, et jusqu’à l’adolescence j’accompagnais et j’aidais mon père au potager qui nous nourrissait en fruits et légumes et nous permettait de partager nos surplus avec les voisins ou d’échanger contre d’autres denrées. Nous allions aussi en famille à la cueillette de plantes aromatiques ou pour la soupe.
Toujours en dehors des sentiers battus, j’ai suivi des études de musique à l’École Américaine de Jazz, la basse est mon instrument. Au fil de tâtonnements, j’ai ressenti le besoin de revenir aux sources, aux fondamentaux.
J’ai eu en 2013 l’opportunité de suivre moi aussi un Cours certifié de Design en Permaculture, enseigné par Andy et Jessie Darlington, à la Saladou, écohameau en permaculture dans les Pyrénées Orientales.
Vivre simplement
C’est ainsi que ma rencontre avec la permaculture, en même temps que Corinne, a coïncidé avec mon désir de retrouver mes racines, dans le pays de mes aïeux, la Tunisie.
A ce moment-là, nous vivions dans une yourte au pied du Mont Ventoux (France), une vie simple en harmonie avec la nature. Nous cultivions un potager bio et récoltions le miel d’un petit rucher. J’ai fait l’expérience d’une apiculture naturelle, dans des ruches troncs, sans transhumance et avec un minimum d’interventions.
Ces quatre années vécues ainsi ont ancré en moi la volonté de poursuivre dans cette voie de coopération avec la nature et de simplicité.
Paysan, un métier aux multiples facettes
Depuis l’achat de la ferme en 2013, j’ai développé des compétences variées, qui renforcent notre autonomie. Côté agricole, chaque année je plante des centaines d’arbres, avec un taux de reprise satisfaisant. J’ai participé à la construction d’une charrue de Keyline, pour tester cet outil de régénération des sols et de gestion des eaux pluviales. J’ai mené des campagnes de céréales, en irrigué et en pluvial, avec une variété locale de blé, d’orge et d’avoine. Je fais divers essais de cultures maraîchères dans l’attente de mettre enfin en place un vrai potager. Je m’occupe également des animaux de la ferme, qui pour moi sont essentiels à la paysannerie.
L’absence de structures à la ferme m’a conduit à l’autoconstruction. Je me suis formé au superadobe, une technique de construction à base de terre. Je transmets à mon tout l’art de la mise en oeuvre lors de chantiers participatifs ou aux volontaires internationaux qui séjournent chez nous. J’aime travailler avec la terre car je peux la façonner pour laisser s’exprimer ma créativité. J’ai construit des citernes en ferrociment, une technique qui permet d’utiliser moins de matériaux, tout en bénéficiant des qualités de résistance et de mise en oeuvre du ciment.
J’aime le côté expérimental de la vie de paysan qui nécessite un grand sens de l’observation et de l’intuition.
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Basset et Corinne Abbassi mettent leur expertise au service de vos projets